jeudi 16 novembre 2017

Comme un fantôme...



Comme un fantôme
À l’ombre du soleil
Un rayon éclairait ton âme
Cette nuit si sombre…

La face divisée de rayons
Et de couleurs à peine ;
Ton cœur battait
Au- dessus de la
Blancheur des mains.

Cette pose incantatoire
Au milieu de la nuit,
Quand la lune souriant
Regardait par la fenêtre…

Le silence rompit
Les terribles ténèbres ;
Un chant s’éleva
Très proche de toi…

D’une belle voix
Flattant ton corps
Te prenant  dans ses bras
Comme une étoile qui dort…

Le matin  tu te réveillas
L’esprit émerveillé
Par ce que tu as reçu
Et que tu as donné…

J.E. Paris 16/11/2017

samedi 24 janvier 2015

à JULIETTE Saint Pierre -Martinique



à JULIETTE  Saint Pierre -Martinique





Elle fut ma femme,
 et muse aimée,
 à l’origine d’une lumière noire
 que sa grâce et sa beauté 
dans mon âme m’inspira. 
Depuis naissaient des toiles sombres
 d’une clarté aveuglante 
que le temps fera vivre 
et jamais ne l’oubliant.



Au fond  d’une âme
Naquit une toile,
Si fière et profonde,
D’un océan en larmes,
Charriant le bonheur
Aux berges promises.




Longtemps elle attendit,
Les yeux posés sur l’horizon.
Le cœur battant, voir si
Une voile ne fît apparition.
Une pensée traversa les airs,
Se posa doucement à ses pieds ;
Une trace immolée dans le sable
Qu’une vague déjà a effacée



J;Ehre 24/01/20015

mardi 23 septembre 2014

Soleil noir…




Soleil noir…
Ma seule tristesse,
Quand tu t’éclipses,
Couronné de ta
        Plus belle messe,       

Quand la nouvelle lune
Prend sa revanche,
          Couvrant la terre           
De son ombre,
C’est l’espoir et la peur
Que tu nous démontres,
Devant cette force
Dont sont capables
Tous les astres
Imaginables !

Ils nous gouvernent
D’un œil goguenard ;
Nous proposent
Des traquenards,
Ou le bonheur à leur gré !

Ils nous attirent
Et nos secouent,
Comme verse les blés
Sous la tempête.
Pour nous rappeler
Les trésors
Qu’ils nous prêtent…

Et si nous sommes indignes
Pour en prendre soins,
Incapables de les apprécier,
Nous ne devons oublier,
Que ces richesses
Dont nous ne sommes
Que dépositaire,
On nous les accorde
Pour un temps
Seulement… 



Jürgen Ehre- Paris 23/09/2014

Saint- PIERRE … un jour le ciel…




Saint- PIERRE … un jour le ciel…

Un jour
Le ciel
Versait
Des larmes
Comme
Des perles
De chagrin.
Elles furent
Amères
D’amour
Perdu
et
De tristesse

Le vent
Avait cessé,
Les chants
S’étaient tus.
Le passé ;
Ce
Cimetière
De
Nos passions
Où sont perdues
Nos illusions…

Pourquoi
Se retourner
Encore sur
Les champs
De nos amours,
Où le regret 
Dort à côté
De l’amertume,
Où l’amour
Dans les
Pensées
Ne trouve
Nul repos ?

Faut-il une vie
Remplie de joie
Et de larmes,
Ce bonheur fragile
Qui nous désarme,
Sans nous rendre
Heureux dans
Le malheur qui
Nous console
À toute heure
Nourrissant
Les illusions…

Combien
Fragile
Est ce fil
Qui nous
Maintient
À la vie.

Une secousse
Eût suffit
Qui précipite
Avec un cri
Dans ce gouffre
Insondable
Sur les bords
Duquel
Nous dansons
Inconscients
Du danger.

Ce cratère
Est notre vie
Rempli du feu
Qui nous inspire,
Qui nous brûle
Et entretient,
Qui nous consume
À notre insu,
Qui nous prête
Toute sa force
Pour survivre
Sans faillir.
Jusqu’au jour
Où un faux pas,
De l’âge venu,
Nous attire
Dans ses entrailles
sans retour...

.
Jürgen Ehre Paris 23/09/2014



mardi 22 juillet 2014

La salamandre…



La salamandre…


La salamandre
Se baignant au soleil…
Le regard en
Flammes vertes 
À l’horizon lointain…

Des couleurs
Parent son corps
D’une armure
Arc en ciel,
Faune condamnée
D’une beauté
Immortelle…

Ruisselant,
Les jours de pluie
Eblouissant, 
Au soleil d’été,
Ainsi l’a dessiné
Sa destinée…

Entouré de
Fougères géantes
De murmures célestes,
D'écorces d’arbres,
Et de sang bouillant
Rouge, un zeste ;
Il erre sans répit
Sur cet astre aveuglant
De glace et de stupeur.

Un seul pas, et
C’est l’abîme…


 Jürgen Ehre  22 juillet 2014



Jürgen Ehre  22 juillet 2014

dimanche 13 juillet 2014

La MODE… encore inconnue… I


La MODE… encore inconnue… I  



Elle fut la première,
Encore inconnue.
Sa couleur devait
Paraître…
Assez incongrue…

Déjà à l’horizon
La mer était verte,
Quand  elle lança
La mode comme
Une âme en alerte…

Son visage immobile
Aux paupières
Fardées vertes,
La bouche fière
Aux lèvres dorées…
L’élégance
Elle savait
Accompagner…
D’un corps magnifique,
Tout en longueur,
Aux attaches délicates ;

L’élan vers le désir
Et sanglots nostalgiques…
Hors du temps,
Le vent attisait
Sur la braise rouge
Cette flamme noire
Aux éclats dorés…

Elle posa comme
Une statue
Bravant les ténèbres,
Bercée dans l’attitude
Comme un chant funèbre…


Œil von Lynx Saint-Pierre 13 juillet 2014

lundi 9 juin 2014

Blanc de neige…




Blanc de neige…

La douceur
De tes chaines
Ruisselantes
Comme des larmes
À l’horizon…

Tes pensées
Aux mains douces
Au bord de l’âme
Incandescente…

Tes gestes gracieuses
Ton teint d’ébène
Miroir de glace
Étincelant
Sur cette fourrure
Au toucher voluptueux
De linceul
D’un amour né…

Si blanc car
La neige qui
La recouvre
Est la beauté


Qu’elle découvre…


J.E. 10 juin 2014